Deuxième conférence de l’année kiwanienne 2023-2024. Après Loïc et ses collégiens des quartiers au sommet, Dorian MAZAURIC nous a entrainé vers d’autres sommets, des premiers algorithmes à l’intelligence artificielle.

Bien qu’ayant pris des notes, il me serait difficile de réaliser un compte rendu, si ce n’est exhaustif, suffisamment étoffé sans y passer beaucoup de temps en l’absence de l’aide d’un outil d’IA.

Dorian MAZAURIC est chargé de recherche au centre Inria d’Université Côte d’Azur au sein de l’équipe-projet ABS (algorithmes et biologie structurale), et dans le cadre de Terra Numerica, œuvre à développer une Cité du numérique.

Sa présentation nous a lors «d’un tour de magie» montré un algorithme utilisant le code binaire d’un ordinateur. A noter que si nous calculons en base 10, les Babyloniens utilisaient le système sexagésimal (base 60) ! Pourquoi faire simple…

L’initiation à la pratique du système binaire utilisé pour la programmation  les ordinateurs

Notons des exemples d’algorithmes triviaux tels que le dictionnaire, le labyrinthe (dont on sort en restant toujours sur le même côté), la cuisine (l’accessibilité ou le rangement logique des ustensiles en fonction de la fréquence d’utilisation, cf. le codage de HUFFMAN), les jeux simples ou le premier joueur gagne systématiquement.

L’histoire des algorithmes est passionnante :

• (-) 3000 avant JC description de déroulés
• (-) 300 algorithme d’Euclide (calcul du PGCD de 2 nombres)
• Moyen âge : Le mot « algorithme » vient du nom du mathématicien Al-Khwârizmî¹ (latinisé au Moyen Âge en Algoritmi), qui, au IX^e siècle écrivit le premier ouvrage systématique donnant des solutions aux équations linéaires et quadratiques
• 1940 : les premiers ordinateurs

Nous avons découvert les notions d’algoristes et d’abacistes :

• Les premiers développent les calculs algorithmiques au PC (papier-crayon) décrits par les Arabes.
• Les seconds sont favorables au calcul avec abaque (boulier, table à jetons).

Des algorithmes (papier-crayon) aux ordinateurs et aux PC :

• Alan Turing n’est pas le premier informaticien mais, sans aucun doute, l’une des plus grandes figures des sciences informatiques avec la mise au point de la machine qui permit pendant la seconde guerre mondiale de déchiffrer les messages cryptés par le système allemand Enigma.
• Le premier ordinateur ENIAC pesait 30 tonnes, utilisait 19 000 lampes et réalisait 5 000 opérations par seconde soit 5 000 flops. Aujourd’hui, nos smartphones ont une puissance de calcul de 30 gigaflops (30 x 10⁹) !

L’intelligence artificielle (attention à l’ambiguïté sur le sens d’intelligence en Anglais qui est différent du sens Français) se développe à partir des années 90 :

• 1989 : création d’internet qui met à disposition quantités de données
• 1990 et au-delà : Augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs
• 1997 : Deep Blue bat Kasparov
• 2016 : Alpha Go bat le champion chinois du jeu de Go
• 2022 : ChatGPT

Pressé par le restaurateur, nous n’avons pu prendre le temps pour les questions-réponses.

Conclusion :

conférence passionnante, il aurait fallu plus de temps pour développer certains thèmes qui ne nous sont pas familiers, mais la présentation de Dorian nous a permis de comprendre l’évolution entre les premiers déroulés logiques devenus algorithmes et les outils offerts par l’intelligence artificielle qui nous restent à découvrir. La suite lors d’une prochaine Konférence ?