Conférence Des Femmes chercheuses d’étoiles…
Des Femmes chercheuses d’étoiles…
Quand l’Astronomie vient en aide aux enfants
Rappel d’une conférence organisée le 3 avril 2024 qui a permis aux nombreux participants de découvrir ces femmes de l’Antiquité à nos jours passionnées par l’astronomie.
Remplie de passion à son tour pour les étoiles Sandrine VAUTRAT membre du club Bordeaux Astronomie a captivé l’assistance grâce aux différentes personnalités développées durant cette soirée.
Ces chercheuses d’étoiles, chacune à leur époque, malgré les railleries de la gent masculine et les difficultés à exercer leur passion ont apporté leur savoir à cette noble science qu’est l’astronomie. Cette attitude porte un nom : l’effet Matilda.
L’effet Matilda, étudié et formulé par Margaret W. Rossiter, consiste en la minimisation voire l’omission des femmes à l’origine de certaines découvertes scientifiques, qui sont souvent attribuées à des hommes. Parmi les victimes de cet effet, on peut citer Lisa Meitner, Rosalind Franklin et Jocelyn Bell, qui furent toutes les trois ignorées lorsque leurs collègues masculins reçurent le prix Nobel (respectivement en 1944, 1962 et 1974)
Leur détermination était infaillible. Les revers les ont obligés à faire preuve de plus de créativité, à travailler plus dur et de manière plus efficace.
Quelques pionnières
Hypatie d’Alexandrie mathématicienne, philosophe, astronome, pédagogue réputée de l’Alexandrie des années 400 de notre ère.
Maria Margaretha Kirch 1670 – 1720 En 1702, Maria Kirch a identifié une nouvelle comète dans le ciel. Elle était la première femme à faire une telle découverte. Elle a pourtant été éclipsée : le nom de son mari est longtemps resté associé à celui de cette comète, C/1702 H1. Maria Kirch savait très probablement qu’il était important pour sa carrière scientifique de publier en son nom. Entre 1709 et 1711, elle a publié à trois reprises des travaux en son nom : elle s’intéressait à l’astrologie.
Nicole Reine Lepaute 1723 – 1788 Curieuse et studieuse, c’est une femme savante dans le domaine scientifique ce qui était rare au XVIIIème siècle. Sa participation à la connaissance des mouvements célestes est reconnue. Infatigable elle passera plus de trente ans à effectuer des calculs. (Une rue porte son nom dans le 13ème arrondissement de Paris).
Caroline Lucretia Herschel 1750 – 1848 Astronome britannique d’origine allemande, Caroline Lucretia Herschel a travaillé avec son frère, le fameux William Herschel. On lui doit la découverte de nombreuses comètes, parmi lesquelles la comète périodique 35P/Herschel-Rigollet qui porte son nom. Elle est également connue pour la première représentation de la Voie Lactée.
Williamina Paton Fleming 1857 – 1911 Astronome américaine d’origine écossaise, Williamina Fleming est surtout connue pour ses travaux pionniers sur la classification des spectres stellaires. Elle est la première à identifier les naines blanches, et on lui doit la découverte en 1888 de la Nébuleuse de la Tête de Cheval, l’un des objets les plus remarquables et les plus célèbres de l’univers. En 1906, elle est la première femme Américaine à être élue à la Royal Astronomical Society.
Edmée Chandon 1885 – 1944 première femme astronome française. Elle est nommée à l’Observatoire de Paris en octobre 1911 au service méridien comme observatrice de jour. Cette nomination est très commentée dans la presse, car elle devient ainsi la première femme astronome professionnelle. (Une place de la ville de Nantes porte son nom).
Cécilia Héléna Payne 1900 – 1979 A Harvard Cecilia Payne travaille sous la direction de Harlow Shapley sur le système de classification des étoiles d’Annie Jump Cannon, qui a permis d’identifier sept catégories de spectres stellaires. On retient d’elle son infaillible enthousiasme, sa curiosité et sa passion pour l’astronomie, qui l’ont amenée à traverser l’océan Atlantique et à accepter le statut d’assistante pendant 13 ans, accompagné d’un salaire médiocre.
Nous pouvons aussi citer : Emilie du Chatelet, Annie Cannon, Henrietta Leavitt, Vera Rubin….
Remise d’un chèque au service du CHU de Bordeuax le Centre d’accueil en Urgence de victimes dagression
A l’issue de la conférence un chèque de 500 € a été remis à Véronique MARIA responsable du service CAUVA du CHU de Bordeaux.
Créée en 1999 cette structure hospitalière dédiée à la médecine légale est destinée à accueillir les victimes de violences. En 2011 suite à la réforme de la médecine légale CAUVA (Centre d’Accueil en Urgence de Victimes d’Agression) est devenu une unité médico judiciaire. L’activité principale consiste en la réalisation d’examens médicaux légaux sur réquisition judiciaires émanant des juridictions compétentes pour les victimes de violences intra familiales et sexuelles. Médecins légistes, infirmières et puéricultrices, psychologues, assistants sociaux éducatifs reçoivent les victimes, les examinent, évoluent les situations pour des prises en charge les plus adaptées à chaque souffrance.
Le club Bordeaux Entre Deux Mers et sa présidente remercient chaleureusement Sandrine VAUTRAT qui avec enthousiasme a suscité notre curiosité tout en rendant hommage à la ténacité, le courage et le savoir de ces magnifiques chercheuses d’étoiles.
Souhaitons que pour nos petites victimes de maltraitance, un jour, à leur tour une étoile brillera pour eux.