Opération vente de fougasses au marché d’Arles et remise de chèques à de jeunes créateurs de l’IUT
Une solidarité à croquer avec des fougasses
La force et le dynamisme des clubs service comme celui des Kiwanis Arles-Camargue sont de mettre au service de la communauté des compétences individuelles au bénéfice d’une cause : celle des enfants du Pays d’Arles et parfois au-delà.
Au fil des mois, chaque année, des manifestations émaillent le calendrier kiwanien dans le but de collecter des fonds auprès du grand public pour les distribuer à des associations, pour encourager des initiatives, soutenir des activités dédiées à l’enfant.
Cela se concrétise sur le terrain par la vente de chocolat, de couronnes des rois, un grand Salon de la bière et des produits régionaux et par la vente de fougasses de Saint-Gilles. C’est Jean-Michel Bègue, kiwanien et boulanger-pâtissier arlésien, qui les confectionne et les offre au club : «Chaque année, nous proposons à la vente près de 200 fougasses que je fabrique moi-même deux samedis consécutifs, en avril, sur notre stand sur le marché d’Arles».
Et pour ceux qui se demanderaient encore ce que c’est une fougasse ou quelle est la différence entre une fougasse de Saint-Gilles et une fougasse d’Aigues-Mortes?
Le boulanger arlésien, Sétois d’origine, nous sort du pétrin :
« La base est la même. C’est une brioche avec beurre, œufs et fleur d’oranger. La Saint-Gilles à des petits trous en surface dans lesquels on glisse des morceaux de beurre et le sucre. La pâte est plus fondante et reste moelleuse plus longtemps. Sur celle d’Aigues-Mortes, c’est toute la surface de la brioche qui est recouverte du mélange beurre, sucre, fleur d’oranger, ce qui la rend un peu plus sèche. Mais elles sont bonnes toutes les deux ! », Il faudra trois heures de la préparation de la pâte à la cuisson pour fabriquer cette gourmandise.
Si Jean-Michel nous a révélé en partie le secret de ses fougasses, à nous d’en savoir un peu plus sur ce Kiwanien engagé tombé dans le pétrin presque par hasard. C’est à Sète qu’il découvre le métier lors d’un apprentissage et d’un stage. Quand les autres s’amusaient, lui il travaillait et se passionnait vite pour la boulangerie « un art vivant, un tour de main ». Après avoir fait ses armes dans de grandes maisons, il s’installe à Saint-Gilles, puis à Arles. « C’est ici que j’ai découvert l’action des Kiwanis et aussi une bande de copains. J’ai trouvé que c’était un bon moyen au travers de ces initiatives de porter ma pierre à l’édifice. Cela me fait du bien en faisant du bien aux enfants ». » Pour les Kiwanis, la gourmandise et la générosité ont le goût des autres. Et les Arlésiens le leur rendent bien.
Concours des élèves créateurs de l’IUT d’ArlesDe jeunes créateurs récompensés
Cela fait neuf ans que Myriam et Julien Lachaise, dirigeants de l’association arlésienne PXL LAN et organisateurs en avril du Salon vidéo « Arles In Games », ont lancé un concours auquel participent les étudiants de l’IUT d’Arles qui se spécialisent dans les métiers du multimédia et de l’internet (MMI).
Cela fait aussi neuf ans, que le club des Kiwanis Arles – Camargue et l’agence du Crédit Mutuel locale, offrent une récompense en numéraires de 2 600 € que se partagent les lauréats du concours.
Mais en quoi consiste ce concours ?
Il y a deux catégories et deux thèmes proposés aux étudiants encadrés par leurs professeurs :
Imaginer une affiche pour promouvoir les cryptoportiques d’Arles et donner envie de les visiter.
Ou réaliser un court métrage illustrant les dangers ou les dérives de l’intelligence artificielle.
Les talentueux lauréats ont été désignés par les visiteurs du salon « Arles In Games » et sont repartis chacun avec leur chèque. Une somme qui va les aider notamment à s’équiper en matériel informatique.