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Accueil > Tous les dossiers > “Déchirer le grand manteau noir” d’Aline Caudet est le gagnant de notre prix littéraire.
Ce prix littéraire a été initié par Patrick Maurel, qui s’occupe des maladies rares, en 2016. (Club de Montpellier)
Il a pour but de récompenser une œuvre littéraire, écrite en français, pour promouvoir des auteurs débutants, quel que soit leur âge. Il souligne l’engagement du Kiwanis France Monaco dans l’action culturelle et la promotion de la francophonie.
Il est organisé par un jury de kiwaniens et de non kiwaniens, présidé par moi-même.
Avant le 31 Octobre, les membres du jury proposent des premiers ou seconds romans. Ces romans doivent être édités depuis moins de 2 ans à compter du 1er janvier de l’année en cours, et ne pas être déjà primés. Les kiwaniens ne peuvent pas concourir.
Chaque membre du jury sélectionne 5 romans parmi ceux proposés, à partir des résumés ( 4ème page de couverture ) et me communique son choix au plus tard le 30 Novembre.
Après avoir lu les 5 romans sélectionnés, chaque membre du jury m’adresse son classement avant le 20 Avril.
A partir de ces résultats, j’établis le classement final et annonce le gagnant.
Cette année, les nominés étaient :
– “La colère et l’envie “d’Alice Renard, mais comme, entretemps, il a reçu un prix littéraire, ce roman n’a pas pu concourir.
– “Les Mikhaïlov” de Régis Ivanov ( classé 4ème ).
“Cette saga commence à Saint-Pétersbourg en 1905, lors de la première révolution russe. Quatre générations de Mikhaïlov nous emmènent à travers l’histoire de l’Europe, ses révoltes et ses guerres. A chaque époque, ils forcent leur destin. On les suit en Lettonie, en Belgique, puis en France. Coupés de leurs racines, ces migrants en quête perpétuelle ,d’identité gardent intacte leur âme slave, le sens de la démesure et de la fête.
Les rencontres improbables, les amours passionnées se succèdent, mais aussi les fuites, les ruptures et les abandons. Leur imaginaire attire la chance, même dans les situations les plus critiques.
Quand un fils de la quatrième génération, en France, est victime d’un cauchemar répétitif, son père va rencontrer les derniers Mikhaïlov en Lettonie. Y aurait-il une transmission transgénérationnelle ?
– “Tout le monde mérite sa chance “de Catherine Brettes (classé 3ème )
“Charline est une enfant placée à l’Aide Sociale à l’Enfance. A 17 ans, elle est victime d’une sortie sèche de son foyer et doit, désormais, se débrouiller seule pour se loger et trouver un emploi. Elle essaie d’éviter les pièges tendus aux jeunes filles de sa condition. C’est difficile. Elle va chercher de l’aide auprès de l’ASE. En vain. Après une année de galère vécue à l’étranger, elle rentre en France et retrouve, par hasard, Oscar, un ancien co-placé à la dérive, qu’elle va tenter d’aider. Mais peut-on venir au secours d’autrui quand on manque soi-même de fondations?
On dénombre dans notre pays près de 370 000 enfants placés, dont la moitié est victime de sorties dites “sèches”. Ils finissent à la rue, sans argent, sans logis, sans emploi. Privés de l’essentiel, on les retrouve dans les chiffres de la délinquance, de la psychiatrie, du proxénétisme, des sans-abri.
– “Le diplôme “d’Amaury Barthet ( 2ème ).
” Pour réparer l’injustice, a-t-on le droit à l’imposture ?
Jeune, intelligente, Nadia a toutes les compétences pour réussir. Il ne lui manque qu’un diplôme pour en attester et lui ouvrir les portes d’un avenir meilleur. Conquête pour certains, droit inné pour d’autres, ce sésame agit ici comme le révélateur d’un vaste mensonge érigé en système.
Guillaume, prof de banlieue désabusé va lui en offrir les clés. Mais si le mérite se monnaie au même titre que le sexe, le pouvoir et les idéaux, quel est le prix à payer ?
Amaury Barthet orchestre le récit d’une revanche à double tranchant, mêlant critique sociale et fable philosophique. Un premier roman dérangeant, cruel et drôle, qui dénonce les faux-semblants de la société.
“Déchirer le grand manteau noir “d’Aline Caudet
“Mariée et mère de trois enfants, Lucie a tout pour être heureuse. Alors qu’elle vient d’emménager et a pris soin de ne pas communiquer sa nouvelle adresse, les fantômes du passé frappent à sa porte. Victime d’humiliations et de violences infligées par ceux qui devaient la protéger durant son enfance, Lucie a dû se battre pour exister. Convoquée chez un huissier, elle apprend que ses parents réclament le droit de voir ses enfants. Afin de mettre ses derniers hors de danger, elle sollicite l’aide de ses amis et de ses proches. Au gré des attestations qui lui parviennent, ressurgissent de douloureux souvenirs. Bien décidée à protéger ceux qu’elle aime, Lucie va devoir faire face à un implacable engrenage judiciaire, révélant au passage de terribles secrets de famille.
Déchirer le grand manteau noir est un roman poignant qui dénonce les violences physiques et psychologiques. C’est aussi la chronique d’une patiente reconstruction de soi grâce à l’amitié, la solidarité et l’amour sans faille de héros ordinaires.
Aline Caudet a écrit ce premier roman parce qu’elle avait “une histoire à raconter” celle de Lucie, fortement inspirée de la sienne, elle-même victime de maltraitances psychologiques dans son enfance.
Comme vous le voyez, les livres sont des amis, qui nous permettent de découvrir des mondes différents. Si vous aimez lire, venez grossir les rangs de nos membres du jury, vous ferez la connaissance de nouveaux auteurs.